Adopter le lâcher prise au quotidien

Nous entendons souvent autour de nous qu’il faudrait lâcher prise, ne pas contrôler constamment, faire confiance, etc… Voici un article qui apporte un éclairage intéressant.


“Lâcher prise, c’est ne plus désirer être heureux à tout prix. C’est découvrir que le bonheur, c’est cette capacité à garder les mains ouvertes, plutôt que de les laisser agrippées à ce que nous croyons nous être indispensable”
(Christian Bobin)

La Gestalt-thérapie porte une attention toute particulière à ce qu’il se passe dans ici et maintenant. Lorsqu’un souvenir du passé émerge lors d’une séance, le thérapeute regardera comment il émerge et qu’est-ce qu’il fait qu’il arrive maintenant ?

Nous parlons aussi beaucoup d’awareness en Gestalt. C’est un état de présence à soi-même, qui permet l’écoute de ses ressentis, de ses sensations et de la perception de comment le contact avec son environnement modifie quelque chose en soi, tout en restant à l’écoute et dans l’observation de ce qui se passe à l’extérieur.

« Quand on propose au patient l’expérience d’awareness (…), généralement, son champ de conscience se limite tout d’abord à des impressions sensorielles externes. Au fur et à mesure que la pratique se confirme, la portée de son esprit s’élargit pour inclure de nombreux autres facteurs, aussi bien internes qu’externes. Autrement dit, le seul fait de prendre conscience qu’il est conscient accroît son champs d’opération potentiel et lui donne une meilleure capacité à s’orienter, une plus grande liberté de choix et un champ d’action plus large »

(PERLS, 2003, 2005).

« La Gestalt-thérapie, tout particulièrement, m’apparaît comme présentant un tronc commun essentiel avec bon nombre de pratiques spirituelles, notamment à travers ces notions de respiration et d’awareness ; c’est le processus qui consiste à nous mettre en état d’éveil et à porter l’attention sur l’expérience intérieure que nous sommes en train de vivre ici et maintenant, cette expérience nous étant donnée d’abord par la conscience que nous avons des manifestations corporelles et émotionnelles. »

(DELACROIX, 2006)