Rabbi Dr. Abraham Twerski sur la manière dont nous devrions réagir face au stress !
De plus en plus, nous découvrons une richesse incroyable du monde animal. Dans cette période de fête, plutôt que de mettre le homard dans nos assiettes, regardons ce qu’il nous enseigne.
L’étude biologique concernant le homard nous montre qu’il change de carapace dès qu’il se sent à l’étroit pour en endosser une nouvelle, ce qui va lui permettre de grandir.
Ce que nous apprend le homard, c’est que sa croissance est stimulée par les situations d’inconfort. Le stress ou l’anxiété que nous pouvons ressentir dans la vie ou dans le cadre d’une thérapie ne sont pas à observer comme néfastes mais une matière utile pour notre évolution. Toutes nos sensations physiques sont importantes à écouter.
Le travail corporel fait partie intégrante de l’approche Gestaltiste. Fritz PERLS, ayant suivi une analyse reichienne, a été fortement influencé par Wilhelm REICH. Celui-ci a développé la notion de cuirasse corporelle, armure à la fois physique et psychique qui se construit au fil des années à force d’inhibition et de refoulement.
Selon lui « toute rigidité musculaire contient l’histoire et la signification de son origine. Sa dissolution non seulement libère l’énergie, mais aussi ramène à la mémoire la situation infantile même où le refoulement a eu lieu» (BONTEMPS, 2004).
Ces réactions corporelles défensives sont destinées à bloquer les émotions, ressenties comme dangereuses, et provoquées par le conflit ou la difficulté vécue. Elles se manifestent sous formes de tensions musculaires, de contractions de certaines parties du corps, retenant ainsi la charge émotionnelle dans le corps et empêchant son expression. Le refoulement d’une émotion s’opère au moyen d’une rigidification des muscles, qui vient donc se loger dans le corps. L’individu se crispe pour ne pas sentir. Notre corps garderait donc la trace de nos blessures émotionnelles.
