Jacques Salomé, psychosociologue et écrivain à succès, explique dans cette vidéo que la colère est le langage d’un retentissement, d’une résonance en nous, il ne faut pas la cacher, mais il ne faut pas la jeter sur l’autre.
La Gestalt n’est pas une méthode centrée sur les émotions. C’est une thérapie holistique (de holos, « entier » en grec).
Elle prend en compte l’émotion comme une façon d’être au monde, au même titre que les capacités cognitives, affectives, sensorielles… Ensuite parce que, plutôt que de vouloir à tout prix libérer le patient (de ses tensions, de sa colère…), le gestaltiste le rejoint là où il est, avec curiosité. Il s’intéresse à la forme (gestalt en allemand) que prend le contact pour la personne.
Comment fait-elle pour « ne pas » exprimer sa colère : est-ce qu’elle ne la sent pas ? la met de côté ? la contient ?
« Nous validons ce qui est. Car la personne existe entièrement dans cette façon d’être, mais aussi parce qu’elle a sûrement d’excellentes raisons de faire ainsi, liées à son histoire, son expérience », ajoute Claudia Gaulé.