Il nous arrive parfois de se poser des questions existentielles et se demander « à quoi bon ? », « quelle est le sens de ma vie ? », « qu’est-ce que j’espère accomplir dans ma vie ? ».
Dans l’émission de France Inter “Les P’tits Bateaux”, Tom, un enfant de 7 ans pose celle-ci « C’est quoi une âme ? ».
Cet article d’Anne Audigier, Responsable du pôle édition à France Inter, présente la réponse en 2mn de Boris Cyrulnik, Neuropsychiatre, ethnologue et éminent psychanalyste français.
“La réponse la plus simple, c’est que l’âme, c’est quelque chose que l’on ne peut pas voir et qui pourtant nous habite et remplit un immense espace. On ne peut pas la mesurer, on ne peut pas la voir, on ne peut pas la peser et pourtant on y répond sans cesse.”
L’existentialisme est un école de pensée qui voit « l’homme en tant qu’être conscient, autonome, capable de choix, partiellement libre et donc responsable » (SALATHE, 1995), la Gestalt-thérapie en tire ses sources d’inspiration.
Ainsi selon l’expression de Sartre « L’homme est condamné à être libre »
Nous butons contre ces cinq contraintes existentielles à tout moment de notre vie et dans la relation avec son environnement
- La condition humaine génère de l’angoisse pour l’individu. En effet, l’homme se défini par ses actes, il est confronté à la liberté et à la responsabilité de ses choix et comment ils impactent les autres.
- Face à l’absurdité du monde, l’homme cherche constamment un sens à sa vie et est donc en quête de sens.
- L’homme bute contre la limite du temps qui passe et le confronte à la fin de toute chose, fin de relations d’amitié ou de couple, à sa propre mort, c’est la finitude.
- L’homme est seul face à son existence, c’est le sentiment de solitude.
- Enfin pour l’homme, ne pas être à la hauteur de ses propres attentes et des attentes des autres est angoissant, c’est l’imperfection.
